L’intelligence artificielle est-elle utilisée dans l’information ?

  • Mise à jour

Avec l’évolution spectaculaire des techniques telles que ChatGPT, Dali-e, Midjourney ou Gemini, les techniques d’Intelligence Artificielle (IA) ont gagné le grand public.

La RTBF a, globalement, fixé des balises (1) pour l’utilisation de ces techniques, et plus particulièrement en ce qui concerne l’information.

Les maîtres-mots en sont la transparence et la nécessité d’une présence humaine dans le processus.

  • La transparence : «dans le cadre spécifique des contenus d’information, la génération d’images par IA n’est pas autorisée pour l’illustration d’articles d’information sur le site web, qu’il s’agisse de sujets d’actualité ou de sujets magazine. Sauf exception validée au cas par cas, la génération d’images animées pour illustrer un récit en vidéo n’est pas autorisée. Cependant, la génération d’images par IA peut être utilisée pour l’illustration d’articles consacrés à l’intelligence artificielle. Dans tous les cas, l'identification doit être "inscrite" dans l'image pour garantir sa présence dans les archives. »
  • La présence d’un humain dans le processus :   « tout projet d'utilisation d'une IA pour la création d'un contenu d'information doit être validé en amont par le directeur de l’information. En outre, un contrôle humain systématique doit être effectué avant la publication de chaque contenu produit. »  

En outre, à la RTBF, «il est interdit de répliquer l’image ou la voix de personnes existantes à l’aide d’une IA, SAUF dans le cadre d’expérimentations clairement identifiées comme telles.

Aucune donnée confidentielle ne peut être transmise à une IA : il est donc interdit d’alimenter un outil externe avec des éléments potentiellement confidentiels, comme par exemple soumettre à une IA le résumé d’une intervention publiée ou des données permettant l’identification d’une source. »

(In): « Quelles sont les balises à respecter pour utiliser des IA à la RTBF », publié sur l’Intranet de l’entreprise le 23 février 2024.

 

Si ces balises ne sont pas définitives et seront appelées à être revues régulièrement, l’usage de l’IA à titre d’assistanat pour des tâches ne débouchant pas directement sur la production de sujets ou d’articles est admise. Exemple courant : la retranscription écrite in extenso (speech to text) d’une interview audio par l’IA, occasionnant un gain de temps sensible pour le (la) journaliste qui traite le sujet. Différents tests sont par ailleurs réalisés en interne.

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