Quelle place pour le sport féminin à la RTBF ?

  • Mise à jour

La place accordée au sport « féminin » est particulièrement scrutée à la RTBF.  C’est qu’il s’agit véritablement d’un nouveau pilier dans la stratégie sport de l’entreprise, et notamment dans la stratégie des droits.

Même si on préfère ne pas dire « sport féminin », mais compétitions féminines VS compétitions masculines de tel ou tel sport, l’essentiel étant que l’on accorde une place respectable au « sport ».

 Le contrat de gestion impose à la RTBF 250 heures de diffusion de compétitions féminines par an. Un chiffre qui n'est pas considéré comme une contrainte, mais plutôt comme une opportunité.

Ainsi, en 2023, 325 heures ont été consacrées aux compétitions féminines, pour 1097 heures de compétitions masculines. Et cela ne devrait pas s’arrêter là : la volonté est d’aller le plus haut possible.

Par ailleurs pour l’ensemble des plateformes de l’entreprise, l’obligation de couverture des compétitions féminines est de 25%.

Mais quels sports ?

La problématique est traitée de la même façon que pour les sports au masculin : des choix éditoriaux sont posés. Mais on aussi besoin de locomotives. Dès lors, pleins feux sur les équipes nationales. Les Red Flames pour le football, les Belgian Cats pour le basket. C'est une des premières fois dans l'histoire du sport belge où un sport collectif, est tiré en avant par une équipe nationale féminine. Et donc c'est très positif parce qu'elle a été derrière tout le basket belge.

Pour ce qui concerne les Red Flames, la RTBF a récupéré les droits pour l’ensemble des matches. Ce qui répond à un véritable intérêt du public, puisque de plus en plus de jeunes filles jouent au football. A noter que l’argent des droits est reversé dans le développement du football féminin.

Régulièrement des portraits de stars (Nafi Thiam, Nina Derwael,…) sont réalisés sur les différentes plateformes, mais également des portraits de jeunes espoirs féminins.

Enfin pour les JO de Paris, il y aura, comme pour Tokyo, une diffusion paritaire des compétitions féminines et masculines.

Last but not least, la volonté de féminiser les antennes, et en l’occurrence toutes les plateformes. Le but, est de susciter des vocations et de faire changer les mentalités. 

Retrouvez ici le contrat de gestion

 

 

 

Cet article vous a-t-il été utile ?
Utilisateurs qui ont trouvé cela utile : 0 sur 0

Accès direct