Pourquoi certains sports, même populaires, ne sont pas suivis ?
- Mise à jour
A la RTBF, on essaie de suivre un maximum de sports. Cela fait partie de la mission de service public. Reste qu’il n’y a pas moyen d’être exhaustif. Ce qui explique qu’en matière de championnats nationaux, il n’y a pas moyen d’être présent sur tous les sports, collectifs ou individuels, et de donner tous les résultats.
Une importance particulière est accordée aux performances belges sur la scène internationale. Quand il y a des championnats du monde, des championnats d'Europe par exemple, ou dans des disciplines olympiques. Dans ce domaine également, le meilleur équilibre est recherché entre les « locomotives » du sport belge et les athlètes moins réputés. Dans ce dernier cas, il s’agira souvent de reportages pour raconter leur histoire, ou leurs premiers exploits. Des contacts et dialogues avec l’ensemble des fédérations sont, dans la mesure du possible, entretenus sur le long terme.
Tout cela doit pouvoir se faire dans une bonne gestion des moyens mis à disposition. Moyens et du fait qu'on ne peut pas être partout, tout le temps.
Enfin, les audiences ne sont pas le seul déterminant. Des « paris » du département des Sports sont faits sur l’essor de certains sports.
Et une attention particulière est portée aux jeux paralympiques : s’ils font moins d’audience, ils font l’objet de nombreuses heures d’antenne, et sont relayés sur Auvio. Car c’est aussi une des missions du service public